mercredi 30 septembre 2015

La saison des cèpes!

Bonjour à toutes et à tous!
Voici donc arrivé l'automne. Autant vous dire de suite qu'il s'agit de ma saison préférée. La faune et la flore se préparent au long sommeil de l'hiver. Les feuilles des arbres repeignent la nature en des couleurs pastels ou incendiaires.
Oui, je sais, moi aussi je m'enflamme mais que voulez-vous, c'est mon côté romantique.
La nature s'endort, certes, mais surtout... elle nous régale de ses largesses!
Je veux bien entendu parler des cèpes et autres champignons!
Cette année est exceptionnelle. Du moins dans mon Vic-Bilh bien aimé.
Voici quelques quelques réflexions et observations personnelles sur la mycologie: la science étudiant les champipi, les champignons.
  1. Tout d'abord, il faut savoir que 75% des forêts appartiennent à des particuliers et  que contrairement à une croyance répandue, il faut une autorisation pour ramasser les champignons dans un domaine privé. Tout cela reste bien entendu de la théorie car je ne connais personne qui s'embarrasse de ces formalités. Si un jour, vous devez tomber sur un propriétaire mécontent, présentez-vous poliment, expliquez-lui que vous ne saviez pas que ce terrain était privé. Proposez-lui de partager la cueillette. Vous verrez que politesse et amabilité résolvent bien des conflits. Je suis moi-même propriétaire forestier et accepte sans problème les cueilleurs. A partir du moment où ils se montrent polis et respectueux des lieux.
  2. Une autre croyance voudrait que les champignons ne grandissent plus une fois qu'ils sont sortis de terre. Rien n'est plus faux. J'ai moi-même fait l'expérience en laissant pousser un petit "tête de nègre". Il a triplé de volume en 3 jours. Bien entendu, dans la pratique, personne ne laisse un cèpe dans la nature en vue de le laisser se développer. Par peur (bien légitime) qu'il soit ramassé ou bien dévoré par une limace.
  3. Une autre croyance veut qu'il y ait des "coins à cèpes". Eh bien c'est vrai! J'ai dernièrement marché pendant près de 2 heures dans un bois sans trouver un seul champignon. Même pas un mauvais! Désespéré, je commençais à pester contre ce bois "stérile" quand je suis tombé sur une zone couverte de cèpes! 5 kilos dans un périmètre de 100². 
  4. Les cèpes poussent uniquement en automne. C'est faux. J'en ai trouvé au mois de juin. Et je connais une personne dans les Hautes-Pyrénées qui en avait trouvé en décembre... sous la neige! Bien entendu, la saison où ils poussent en abondance est l'automne.
  5. Les cèpes poussent après une forte averse. C'est vrai. De nombreux facteurs entrent en jeu pour lancer la fructification. Il faut compter (en théorie), entre 10 et 15 jours après une averse (conséquente, je le répète). En ce qui me concerne, j'ai un indicateur qui me permet de savoir si la pousse a eu lieu. Dès que les premiers cèpes apparaissent aux pieds des vieux chênes derrière ma maison, je sais que je peux commencer à arpenter les bois. 
  6. Le ramassage. Deux écoles s'affrontent depuis des années. On coupe le pied à l'aide d'un couteau ou on le détache délicatement. Je suis partisan de la seconde solution. J'ai lu que le fait de couper le pied du cèpe à l'aide d'un couteau pourrait propager des maladies entre champignons et n'aurait aucune incidence sur le développement du mycélium.
  7. Je sais que nombreux parmi mes voisins et amis ne vont pas manquer de me contacter pour me demander où se trouvent mes "coins à cèpes". Eh bien, je vais me faire un plaisir de leur révéler. Car je ne manque jamais de faire plaisir à mes amis. Dans les bois qui surplombent mon petit village se trouve un chêne. Les cèpes poussent autour de ce chêne. Vous voyez... quand on peut faire plaisir.
Enfin pour terminer, quelques belles photos de mes cueillettes d'automne. Admirable tableau n'est-ce pas?





Regardez ces adorables frères siamois!





Je joins également quelques "curiosités". Que je n'ai pas goûtées, je vous rassure.





Un fort curieux et assez horrible spécimen découvert par mon ami Eric Moura: le champignon pieuvre!



Et enfin un champignon inconnu qui n'est pas sans rappeler la forme d'une... euh... ce blog étant "tous publics", je ne puis préciser ma pensée!


Je vous invite également à gagner l'un de mes romans dédicacés en tentant de répondre à deux questions sur de superbes spécimens de champignons.
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Je vous souhaite tous les bonheurs possibles en attendant de vous retrouver bientôt… chez Georginette !

Philippe Saimbert
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jeudi 27 août 2015

Bienvenue dans la maison du mystère!

Voici donc la demeure qui va accueillir mes prochains sujets et articles. Quelques sujets que je compte aborder : le Fantastique, le paranormal, la recherche de trésors, la défense de la Nature et bien d'autres. J’ai aussi envie de vous faire découvrir des artistes pleins de talents et bien entendu mon Béarn bien-aimé.
Il y aura des articles, des interviews, des enquêtes, des jeux et bien entendu des cadeaux à gagner.
Mais laissez-moi tout d’abord vous présenter ma Georginette. Il s’agit d’une petite maison de campagne, située en Béarn, entre Pau et Lembeye.
Fièrement campée en haut de la colline, elle surplombe mon village natal.


Je vous vois froncer les sourcils… D’accord, d’accord, il y a quelques menus travaux à effectuer avant de l’habiter. Mais entre nous, avons-nous vraiment besoin de tout ce confort et ces aménagements modernes ? Ne peut-on vivre dans la simplicité ? A-t-on besoin d’eau chaude avec le réchauffement climatique ? L’éclairage d’une bougie n’est-il pas plus sain que tous ces rayonnements électromagnétiques ? A-t-on besoin de piscine quand une mare accueillante vous tend les bras ?
Je vous invite à découvrir quelques autres photos du domaine.

A l’intérieur de la gentilhommière, le hall d’entrée donne sur un escalier monumental et abrite un WC au charme suranné.


Dans la cuisine, une cheminée d’époque, un four et un antique évier en pierre égayent la cuisine. Charmant n’est-ce pas ?



Toujours au rez-de-chaussée, se tient un salon très cosy au plancher légèrement attaqué par les termites. Il faut simplement faire attention de ne pas marcher sur certaines planches. Voilà un exercice amusant et peu dispendieux. Admirez au passage le superbe buffet datant très certainement de la Renaissance!


Au premier étage se trouvent les deux chambres et leur décoration très vintage.



En sortant, le visiteur peut contempler le verger et ses superbes fruitiers (pommiers, poiriers, figuiers) où batifolent guêpes et frelons en un ballet enivrant.


Une petite mare sert de piscine naturelle à une magnifique couleuvre. Une mare apportant une note de gaieté en hiver...



Deux granges au parfum authentique bordent la maison sur le côté droit.


Enfin, surplombant la maison, le clou du spectacle et de la visite : la motte castrale.



D’après certaines légendes locales, une tour aurait été édifiée au sommet de la motte. Au dessous de laquelle se trouveraient un souterrain ou une crypte.
Lieux qui auraient servi de refuge aux trésors des divers châtelains. Comptez sur moi pour approfondir cette question !
Selon d’autres sources, toujours aussi sûres, cette crypte pourrait abriter… le Saint Graal.
D’autres éminents spécialistes ont également évoqué la piste de l’Arche d’Alliance.
Mais que cela reste entre nous…

Il est à noter que la bande annonce de mon roman l"Héritage de tata Lucie", une incroyable histoire d'héritage en Béarn, a même été tournée dans ce lieu enchanteur.


Je vous souhaite tous les bonheurs possibles en attendant de vous retrouver bientôt… chez Georginette !

Philippe Saimbert
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